Mademoiselle ça ne va pas ? [Pv Alejandra]

Mademoiselle ça ne va pas ?

Joana & Alejandra

Je prépare, commandes sur commande en essayent de ne pas les mélanger et les servir en temps voulu, moi je suis en salle avec Gabriel, mon meilleur ami, temps dits de Carlotta et en terrasse. Je sers toutes les tables dont je suis responsable en leur servent du thé, du café, des gâteaux, des glaces et d’autres pâtisseries en tous genres. La plupart des gens ne comprennent pas pourquoi je suis serveuse dans ce salon de thé et café, alors que je pourrais travailler avec l’un de mes parents et vivre leurs crochets crochet toute ma vie mais non mes parents ont refusé que ma soeur, mon frère et moi travaillions pour eux. Ils ont bien fait, moi je me plais bien ici, ce salon de thé n’est pas loin de chez moi et en plus je passe tout mon temps de travail avec Gabriel. Je retourne au comptoir pour poser mon plateau près de la machine à café, quand Gabriel me fait signe qu’il y a une personne installée à l’une des tables dont je suis responsable, je prends mon bloc et mon stylo pour aller en direction de ma cliente. «Bonjour, je m’appelle Joana et je suis votre serveuse. Qu’est-ce que vous désirez ?» Je lève la tête pour voir un peu mieux ma cliente et là je remarque qu’elle a les yeux tout rouges, elle a dû pleurer. Je devrais peut-être lui demander ce qui ne va pas. « Je ne veux pas paraître indiscrète, mais est-ce que ça va ? Vous voulez que je vous apporte un mouchoir ? » J’attends que me réponde pour aller sans doute lui chercher un mouchoir. Ce n’est pas la première fois que je vois une cliente pleurer, une fois c'était une fille qui venait de découvrir que son petit ami l’a trompé avec sa meilleure amie, cette histoire m’a fait penser à celle de mon jumeau et de ma meilleure amie. Je me souviens que j’avais passé plus d’une heure à consoler cette fille.

electric bird.

JOANA & ALEJANDRA
mademoiselle ça ne va pas ?
Aujourd'hui quand je me suis réveillée, je me suis dit que je serais la personne que j'ai toujours voulu être malgré le comportement de ma chère mère vis-à-vis de moi. Je ne serais plus la pauvre fille froide qui aime martyriser les gens, mais plutôt quelqu'un de gentil avec un grand sourire sur le visage comme quand je vois mon meilleur ami Cristian. Je sais que je peux être deux personnes en une, mais cela, je pouvais le dire merci à la personne qui m'a donné la vie, il y a dix-neuf ans. Elle a toujours voulu que je sois meilleure que les autres, que je suive sa voie et surtout que je devienne comme elle plus tard. Je pense que sans même le vouloir, je le suis devenue et sincèrement je le regrette profondément. Aujourd'hui, tout allait devenir différent, je le sens que cette journée serait magnifique. Je descendais tranquillement les escaliers pour aller dire bonjour à mon père, ma grande sœur et ma petite sœur, mais quand ma mère est rentrée dans la pièce tout, c'est arrêter autour de moi. "Alejandra, j'espère que tu ne rates pas les cours de stylisme à l'université ? Parce que, j'ai besoin de toi quand tu auras fini tes études. Et aussi, au lieu de rester avec tes amis bosse parce que l'année prochaine, c'est ta dernière année là-bas". Toujours la même rengaine à me dire quoi faire de ma vie et surtout à m'humilier comme une pauvre souris sans défenses. Je sais que c'est son rêve le plus fou de me voir réussir dans son métier, mais si je le fais, c'est pour moi et non pour elle. "Maria, tu devrais la laisser tranquille, elle fait de son mieux pour faire ses études". Je fixe mon père avec un grand sourire sur mon visage parce que je savais qu'il me comprendrait et qu'il me défendrait quoiqu'il arrive avec cette pauvre folle. "Écoute, mêle toi de ce qui te regarde, elle doit comprend que dans la vie, il ne faut pas laisser, tomber, mais avancer de l'avant". Directement, je suis montré me préparer dans ma chambre parce que je sentais les reproches venir me dire bonjour.C'était dans ses habitudes de me lancer des piques dans la figure donc je ne voulais pas envenimer les choses. Après quelques minutes me voilà sortie de la maison pour enfin souffler parce que j'en avais marre de vivre dans cette maison, mais bon, je n'avais pas le choix tant que l'argent n'était pas dans mes poches. Cristian venait me chercher comme dans ses habitudes pour que l'on passe la journée ensemble. Mon cœur battait à cent à l'heure quand j'étais avec lui, il est la seule personne qui sait qui je suis dans la vraie vie, mais je ne sais pas aujourd'hui, il avait l'air bizarre. "Salut, tu vas bien ?" c'est ce que je lui dis avec un sourire sur le visage avant de m'en prendre plein la figure par mon meilleur ami. "Salut... Euh Maritza m'a expliqué que tu t'es encore pris la tête avec ta mère hier soir pour une histoire d'étude.. Tu devrais essayait de la comprendre ou encore faire semblant de rien". Directement, mon visage se décomposa et je le fixe avec un regard noir parce que, je ne pouvais plus d'entends que l'on me dit quoi faire de ma vie. "Si tu es venu pour me faire, des reproches va voir ailleurs si j'y suis. Tout ce que tu me dis ne me touche pas... Je m'en fous de vous, je n'ai besoin de personne". Je lui dis ses mots avant de partir faire un tour pour prendre l'air. Je ne comprenais pas pourquoi ma grande sœur avait dit à Cristian que je m'étais pris la tête avec ma pauvre mère qui voulait me voir souffrir jusqu'à la fin de ma vie. Je me suis mise sur un blanc et là les larmes ont coulé sur mon visage avant de partir vers le salon de café et de thé à San Telmo. Pour ne pas me faire remarquer, je m'assieds tranquillement à une table bien calme quand la serveuse vient me voir. "Bonjour, je m'appelle Joana et je suis votre serveuse. Qu'est-ce que vous désirez ?". Je la fixe avant de regarder la table. "Je ne veux pas paraître indiscrète, mais est-ce que ça va ? Vous voulez que je vous apporte un mouchoir ?". De quoi elle se mêle cette serveuse, elle ne me connaît pas et surtout ne sait pas qui je suis donc, je sens que je ne vais pas être très sympathique. " Pourquoi je vous fais pitiés ? Mes histoires ne vous regardent pas donc faite votre boulot au lieu de vous mêler de la vie des gens". La fixe avec un sourire moqueur avant de répondre "cela sera un thé aux fruits rouges et des cakes si vous avez". Mes yeux se lèvent au ciel avant de regarder par la fenêtre sans même voir si la serveuse allait faire ma commande.

BY .SOULMATES

Mademoiselle ça ne va pas ?

Joana & Alejandra

Je n’aime pas voir les clientes pleurer comme cela, quand je suis en service, si elle pleure, c’est qu’il y a un gros problème de familles ou de cœur, comme la cliente de l’autre jour qui pleurait, parce que son petit ami l’avait largué pour sa colocataire. « Pourquoi je vous fais pitiés ? Mes histoires ne vous regardent pas donc faite votre boulot au lieu de vous mêler de la vie des gens. » Super, merci, je voulais seulement être gentille mais elle, elle s’énerve et se défoule contre moi. « Désolé, j’ai dit cela pour être gentille, et non parce que vous me faites pitié. » Je me tourne vers Gabriel qui me demande si cela va, je lui fais signe en osant les épaules en lui faisant comprendre, que j’ai du mal à comprendre ce qui se passe, je me retourne en direction de ma cliente en pleure qui a enfin fait son choix. « Cela sera un thé aux fruits rouges et des cakes si vous avez ». Très bon choix en plus les cakes viennent de sortir du four, par contre elle ne m’a pas dit le parfum de ses cakes. « Excellent choix, par contre pour les cakes, vous voulez quel parfum ? Nous avons des cakes la pomme, aux fruits confits et aux citrons. » Elle me dit, quel parfum elle veut et je prépare sa commande juste après, enfin j’attends que Miguel prépare son thé et je prends les cakes qu’elle a choisis, une fois le thé près je lui apporte à sa table. « Voici, votre thé et votre, vos cakes. Je suis là en cas de besoin. » Je repars en direction du bar en prennent les tasses et les assiettes, des clients, qui sont partis, je prends le pourboire, qu’ils avaient laissé, mais au lieu de mettre argent dans ma poche, je mets une partie dans le pot avec le nom de Gabriel et l’autre dans celui de Miguel, je lui donne la vaisselle sale et je lui demande un verre d’eau parce que j’ai très soif, mon dieu ce qu’il fait chaud ici, on est à la fin de l’été, mais il fait quand même chaud. Soudain j’entends une voix derrière moi. « On ne picole pas pendant le service. » C’est Gabriel qui me taquine, il aime bien faire cela de temps en temps. « Hey, c’est que de l’eau, je te signale, alors arrête de m’embêter. » Il me prend mon verre d’eaux et boit dedans, rien que de le voir boire me fait rougir et cela Miguel là remarquer et il me fait rependre mes esprits. « Joana, ta cliente te, fait signe. » Je retourne en direction de cette fille blonde en espérant qu’elle soit plus agréable avec moi.

electric bird.

JOANA & ALEJANDRA
mademoiselle ça ne va pas ?
UC UC en cours d'écriture

BY .SOULMATES

Mademoiselle ça ne va pas ?

Joana & Alejandra

Même s’il y avait du monde dans le salon de thé je faisais de mon mieux pour que les clients sont leur commande à temps. Gabriel fait de même et on a manqué de ce rentré dedans, il débarrassait une table et moi j’apportais une commande à une table, heureusement qu’on a évité la catastrophe. « Fruits confits, merci. » Elle m’a l’air de mauvaise humeur et triste aussi, elle doit avoir des problèmes familiaux, mais je ne vais pas m’en mêler, ce n’est pas mes affaires, je vais préparer sa commande et je lui rapporte, je débarrasse les tables vides dans mon secteur pour rapporter la vaisselle sale à Miguel. Alors que je bois de l’eau Gabriel vient pour me prendre mon verre et il boit dedans, rien que le voir boire je peux pas m’empêcher de rougir ce que Miguel a remarqué, il est le seul collègue de travail qui sait que je suis amoureuse de Gabriel. Il me dit que ma cliente me refait signe. « Est-ce possible de changer les cakes parce que je ne sais pas pourquoi ils ne sont pas très bons... C'est possible d'avoir ceux aux citrons à la place » Elle veut que je change ses cakes en même temps elle n’a pas fait le bon choix, j’ai déjà dit au patron de retirer les cakes aux fruits confits et en faire à l’orange à la place. Mais non il dit que ça plaît aux clients, ouais c’est ça, ce n'est pas lui qui reçois les plaintes des clients. « Oui pas de problème, je vous apporte ceux au citron. » Je prends l’assiette où sont les cakes aux fruits confits à Miguel qui me dit. « Encore une plainte sur les fameux cakes aux fruits confits ? » Je lui réponds en déposant l’assiette sur le comptoir. « Oui, passe-moi ceux au citron, s’il te plaît. » Il me donne les cakes au citron qui sont encore tout chauds et je les apporte à ma cliente. « Voilà mademoiselle, normalement y pas de problème avec ceux-là et en plus ils viennent de sortir du four. » Je vais en direction d’une autre table deux jeunes filles qui reviennent sans doute de l’école du coin, car elles ont encore leur uniforme, elles me commandent deux jus d’orange deux parts de gâteau et deux coupes de glace. Je note leur commande avant d’aller vers le bar pour donner une partie de la commande à Miguel, lui prépare les jus d’oranges et les glaces et moi des deux parts de gâteau au chocolat. La commande terminée, je vais pour leur apporter quand mon père rentre dans le salon de thé et soudain tout le monde se tait quand ils ont aperçu, je me demande ce qu’il fait là ? Il vient vers moi alors que je servais les deux jeunes filles, il me dit qu’il veut me parler, alors je l’emmène à l’écart non loin de ma cliente qui pouvait entendre notre conversation. « Papa qu’est-ce que tu fais ici ? » Il me répond avec un grand sourire. « J’ai remarqué que tu avais oublié tes clés de la maison, alors je suis venue te les apporter et aussi pour te dire au revoir, je pars quelques jours à Madrid pour faire signer un nouveau groupe. » Je n’ai pas dû faire attention quand je suis partie en même temps que Julio ce matin et j’avais complètement oublié qu’il partait en Espagne pendant quelques jours pour son travail, il va tellement me manquer. « Tu vas me manquer tu sais ? » Il me prend dans ses bras et me dit. « Toi aussi tu vas me manquer ma chérie, je dois y aller, on se revois à mon retour. » Je lui fais un dernier bisou et il s’en va, je ne peux pas m’empêcher de verser une petite larme, j’essuie mes yeux et je me retrouve en face de ma cliente.

electric bird.

JOANA & ALEJANDRA
mademoiselle ça ne va pas ?
Je lui avais fait signe pour lui dire que mes petits cakes n'étaient pas vraiment très bons et si je pouvais changer parce que sincèrement, je n'avais pas envie de vomir dans le salon quand même. Puis doucement je le fixe sans même comprendre sa tête vis-à-vis de ma commande. "Oui pas de problème, je vous apporte ceux au citron". Je lui réponds tranquillement. "Merci, c'est gentil mademoiselle". Oui même si parfois, je pouvais être insupportable avec certaines personnes, j'étais quand même éduquée dans une famille de riches donc j'avais de l'éducation dans mes paroles. Elle repend l'assiette et je refixe, la vitre sans même comprend pourquoi j'avais choisi cet endroit pour me calmer. Peut-être parce que j'avais besoin d'être au calme ou autres compagnies ? Enfin, je l'ignore. "Voilà mademoiselle, normalement y pas de problème avec ceux-là et en plus, ils viennent de sortir du four". Je sursaute avant de lui répondre merci de sa part pour les cakes. Doucement, mon regard se dépose sur les filles qui viennent d'entrer dans le salon. Elles revenaient de l'école vue les uniformes et sincèrement je les trouvais vraiment moches. Sérieux, les proviseurs ont tellement des mauvais goûts quand il s'agit de choisir des vêtements pour leurs étudiants. Je fais semblant de rien avant de prendre un petit cake au citron dans ma bouche quand je regarde la scène entre la serveuse et son père. Directement, cela me fait penser à ce que mon père me dit à chaque fois qu'il doit partir à l'étranger pour ses affaires. Puis je vois que celle-ci verse une petite larme après que celui-ci est parti. Sincèrement, je ne savais pas quoi lui dire ou faire donc je fais celle qui n'avait pas de cœur, mais en fait cette situation me faisait quand même de la peine de voir une fille pleurée devant moi. Doucement, je fixe ma table parce que je me sentais coupable et aussi je devais réagir. "Tenez le mouchoir, je n'en ai pas besoin". Je lui tends sans même avoir une émotion sur le visage. Puis me téléphone se met à sonner, je regarde et je vois le nom de ma sœur. "Est-ce que tu veux ? Je ne rentre pas à la maison et laissez moi tranquille". J'espère que la jolie brune va prendre le mouchoir sinon je vais avoir une crampe.

BY .SOULMATES

Mademoiselle ça ne va pas ?

Joana & Alejandra

J’ai dit plusieurs fois au patron de retirer les cakes aux fruits confits de la carte, car vous aviez eu plusieurs pleines pour le goût des cakes. « Merci, c'est gentil mademoiselle. » Je lui apporte ses cakes au citron pour remplacer ceux aux fruits confits, qui ne sont vraiment pas bons, je sais ce que je dis, je les ai goûté. Je lui pose ses cakes sur la table en lui disant qu’avec ceux-là, il n’y a pas de problème et qu’ils viennent de sortir du four, mais avant de repartir je lui dis. « Si vous avez besoin de quoi que ce soit faite moi singe. » Je retourne à mon travail habituel, alors que je servais les deux jeunes filles en uniforme, ça me rappelle des souvenirs de quand j’allais à l’école moi aussi avec un uniforme dans le même genre, dans le genre mauvais goût leur proviseur gagnait le premier prix, là où j’allais à l’école les uniformes étaient plus jolis. Soudain je n’entends plus personne parler dans le salon de thé, je tourne la tête en direction de la porte d’entrer et je vois mon père, je comprends mieux maintenant pourquoi les clients se sont tus. Tout le monde en ville connaissait mon père, pour être un grand patron de maison de disques, mais pour moi, c’est mon père qui vient me voir pendant mes heures de service. Je l’emmène à l’écart, mais non loin de ma cliente, je lui demande ce qu’il fait là et il me dit que j’avais oublié mes clés à la maison ce matin et aussi qu’il était venu me dire au revoir, car il partait pour Espagne pour son travail. Je lui fais un gros câlin après avoir récupéré mes clés et de les avoir mises dans ma poche, il va tellement me manquer que je ne peux pas m’empêcher de pleurer. Il s’en va en claquant légèrement la porte du salon de thé, je me trouve en direction de ma cliente qui a vu toute la scène, je vois qu’elle me tend un mouchoir, alors je vais en sa direction. « Tenez le mouchoir, je n'en ai pas besoin. » Je la regarde un moment, soudain son téléphone sonne et elle n’a pas l'air ravi, ce que je comprends quand elle s’est mise à parler à la personne qu’elle a au téléphone. Je prends le mouchoir et je sèche mes larmes avec. « Merci, j’aime par quand il s’en va, mais bon c’est pour son travail. Heureusement que ma mère est là sinon je sais pas comment je serais. » Mes parents évitent toujours de partir en même temps en voyage d’affaires, pour ne pas nous laisser seul, non pas parce qu’ils n’ont pas confiance en nous mais plutôt pour qu’on ne ressente pas trop leur absence.

electric bird.

**Contenu sponsorisé**