« La solution : Ne plus faire confiance à quiconque. »

D’aussi loin que ma mémoire me le permet, j’ai toujours été un enfant respectueux mais distant avec les autres. Soucieux, ma seule préoccupation était de veiller au bien-être de ma sœur et celui de ma mère. Cependant, j’étais aussi fait d’une colère hors norme et d’une rancœur envers mon père que je qualifierais d’inhumaines, je le haïssais et encore aujourd’hui, c’était le ca.  Chaque parcelle de mon être ne se priverait pas de le détruire et de lui rendre la monnaie de sa pièce. Cela serait simplement une satisfaction intense de ma part, même si je savais que cela signerait ma perte.

L’amour ? Je n’avais jamais vraiment connu cela. Enfin, l’amour d’une mère partie beaucoup trop tôt et celui d’une sœur dépendante de moi, beaucoup trop fragile pour affronter la épreuve de la vie.  En ce qui concerne l’amour, j’avais été amour mais la peur de ma colère avait pris le dessus et surtout celle de perdre le peu d’humanité qu’il me restait. Je n’étais pas une personne facile à vivre. Très impulsive, violent et colérique, je ne laissais passer aucune extravertie auprès de ma compagne

Sinon, j’avais toujours été du genre solitaire. Je n’aimais pas m’attacher aux autres – J’en étais incapable à vrai dire – ou plutôt, j’essayais de me le convaincre que je ne pouvais m’attacher ou me lier à une personne.  Généralement, tout ce qui me touchait finissait par faner dans mes filets. Chanceux était passée outre. Mon passé m’avait rendu égoïste, autodestructeur et combattue.  Je ne fuyais jamais le danger, je le contournais et le provoquais.

Je m'étais exposé beaucoup trop de souvent au risque et en payant parfois des conséquences lourde. Je n'avais point conscience des degrés de danger qui m'entourait. J'étais simplement aveuglé par une colère qui voilait toute perception rationnelle. Combien fois m'étais-je retrouvé le visage en sang, derrière les barreaux , dans ces combats de rue - que j'adorais - ou dans les courses de voitures. Depuis tout jeune, la notion de danger m'était inconnue. Malgré tout, je n'étais pas idiot, je savais qu'un jour, je n'allais plus me relever. C'était évident, quiconque d'ailleurs.

Néanmoins, je cachais, une sensibilité invite. Passionné et très douée en dessin, j'aimais complèter mes heures perdues en dessinant. Sinon, ma vie , qu'est-ce que j'aimerais en faire? Eh bien, je n'avais pas tellement d'idées précises. Ayant une mère morte très jeune, une sœur indépendante de moi et un père alcoolique , je n'avais pas tellement le temps pour faire de grande étude. Et il fallait l'avouer, je n'aurais pas supporté ce cadre. Déjà enfant, le cadre scolaire et toutes ses règles me poussaient à les frauder. C'était pourquoi, j'exerçais la profession de serveur , barman et parfois commis et en extras, je vendais de la drague. Cela me rapportait assez pour vivre dans cette société.

Récemment, ayant presque tué mon père lors d'une dispute.Le juge décida de me placer chez ma tante [ en essaie ]et me demanda d'exercer une vie des plus banales, autrement dit ,faire mes études , de faire preuve d'assiduité et surtout de contrôler mes excès de colère. À la moindre faute, erreur de mon part. J'avais droit à un ticket gagant directement la prison. Je n'avais donc pas droit à l'erreur. Afin de prouver ma bonne foie, je devais de me rendre à des groupes de colère. Wow ! Super la vie à BA.

Maintenant, je me devais de trouver une université et un job.